L’Afrique du Sud : Aucun cas détecté de la variole du singe

variole du singe

Aucun cas de la variole du singe n’a été détecté jusqu’à présent en Afrique du Sud, mais le risque d’importation de cette épidémie est «assez grand», a révélé lundi l’Institut national des maladies transmissibles (NICD).

« Le risque d’importation de la variole du singe en Afrique du Sud est une réalité, car les leçons tirées du Covid-19 ont montré que les épidémies dans une autre partie du monde peuvent rapidement devenir une préoccupation mondiale », a déclaré le directeur exécutif du NICD, le professeur Adrian Puren.

Pour sa part, le Dr Jacqueline Weyer de la Division des pathogènes viraux spéciaux a expliqué que le NICD est équipé pour tester cette variole au Centre des maladies émergentes, zoonotiques et parasitaires (CEZPD), qui dispose d’une capacité diagnostique de réaction en chaîne par polymérase (PCR) et de microscopie électronique.

«Il s’agissait généralement d’une maladie auto-limitative. Par conséquent, il est peu probable que l’épidémie actuelle soit une catastrophe mondiale», estime-t-il.

Plus de 140 cas de variole du singe (monkeypox) ont été signalés dans 15 pays, principalement en Europe et en Amérique du Nord, faisant craindre que le monde ne soit bientôt confronté à une autre urgence mondiale, alors qu’il est toujours en proie à la pandémie de Covid-19.

La première infection connue de l’épidémie actuelle a été détectée chez un voyageur qui est revenu au Royaume-Uni du Nigeria, où la variole du singe est endémique.

Depuis lors, les enquêtes n’ont pas été en mesure de relier ce cas à l’un des autres cas détectés, ce qui suggère qu’il y a eu de multiples introductions du virus au Royaume-Uni et ailleurs.

Le NICD a déclaré que la plupart des cas sont bénins et que les patients présentent des lésions sur les organes génitaux ou les zones péri-génitales. Les autres symptômes comprennent une éruption cutanée, de la fièvre, des ganglions lymphatiques douloureux et des ulcères buccaux.

Avec MAP