L’Afrique du Sud abrite en 2023 le sommet ministériel du Groupe sur l’observation de la Terre

Le gouvernement sud-africain a approuvé la décision d’organiser le prochain sommet ministériel du Groupe sur l’observation de la Terre (GEO) prévu en 2023 dans la ville du Cap, a annoncé, mardi, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Science et de l’Innovation.

« Le changement climatique est un défi transversal et, dans ce monde interconnecté, l’impact d’un seul événement peut avoir des conséquences en cascade dans les endroits les plus éloignés et au-delà des frontières », a déclaré le ministre de tutelle, Blade Nzimande, dans un communiqué.

Il a ajouté qu’une action mondiale concertée comme celle prônée par le GEO est nécessaire pour répondre aux défis sociétaux et améliorer les conditions de vie de tous, en particulier des citoyens les plus vulnérables de la planète.

« Le GEO aborde des questions telles que le changement climatique, la biodiversité, l’agriculture et la santé. Ses systèmes englobent les technologies des satellites et sa portée permet de tirer parti des ressources disponibles et de croiser les disciplines », a-t-il signalé.

Le ministre a, de même, fait savoir que ce réseau mondial unique qui relie les organismes gouvernementaux, les instituts de recherche et les fournisseurs de données, permet également d’apporter des solutions innovantes pour relever les défis mondiaux qui transcendent les frontières nationales et disciplinaires.

« La collaboration mondiale d’experts dans le cadre du GEO aide à identifier les lacunes et à réduire les doubles emplois dans les domaines du développement durable et de la gestion environnementale saine », a-t-il poursuivi.

M. Nzimande a, en outre, affirmé que des solutions durables et équitables nécessitent des décisions intelligentes et fondées sur des preuves qui montrent comment le comportement humain affecte la planète.

« Les observations de la Terre peuvent indiquer des opportunités pour créer des économies durables et garantir des conditions environnementales et sociales optimales pour les générations futures », a-t-il conclu.

Le GEO se compose de plus de 113 gouvernements nationaux. Les pays membres contribuent volontairement à l’objectif commun de construire le Système mondial des systèmes d’observation de la Terre (GEOSS).

Avec MAP