26.9 C
Casablanca
AccueilEconomie et EntrepriseÉconomieL'Afrique appelée à investir davantage dans la science et la technologie pour...

L’Afrique appelée à investir davantage dans la science et la technologie pour une croissance durable

Les pays africains se doivent d’investir massivement dans la science, la technologie et l’innovation pour stimuler le développement durable, la résilience et l’autosuffisance alimentaire dans le continent, a indiqué mardi le Groupe de travail du G20 sur la recherche lors d’une réunion au Cap, en Afrique du Sud.

Les délégués ont d’emblée souligné que le continent ne contribue actuellement qu’à 2 % de la production mondiale de recherche et à seulement 0,1 % des brevets mondiaux, bien qu’il possède 60 % des terres arables du monde et la population la plus jeune.

«Bien que l’Afrique possède 60 % des terres arables du monde, 30 % des réserves mondiales de minéraux et la population la plus jeune de tous les continents, notre production de recherche sur l’ensemble du continent est faible», ont-ils déploré, notant que de nombreux gouvernements africains ne fournissent qu’un financement minimal à l’innovation, à la recherche et au développement.

Afin de changer cette situation, les participants ont préconisé la mise en œuvre d’un ensemble de politiques, d’initiatives et de mécanismes institutionnels audacieux et innovants. Dans ce contexte, ils ont mis en exergue l’importance d’accroître le financement public et privé de la science, d’encourager la recherche du secteur privé, de retenir et d’encourager les talents africains et de construire des infrastructures de pointe sur tout le continent.

Lire aussi : Etude : Un emploi sur quatre exposé à la transformation par l’IA générative

Le groupe de travail du G20 a également souligné l’importance de l’engagement de l’Afrique envers la Stratégie de l’Union africaine pour la science, la technologie et l’innovation (STISA) 2030, qui donne la priorité à des domaines essentiels tels que l’énergie propre, la sécurité alimentaire, la santé et les ressources en eau.

En outre, il a préconisé l’élaboration de stratégies nationales d’intelligence artificielle (IA) et le soutient à des programmes clés, notamment l’Institut africain des sciences mathématiques, le Centre africain du laser (ALC), le Réseau d’Afrique pour les biosciences (SANBio) et le Réseau d’Afrique australe des centres d’excellence sur l’eau.

Dans cette même veine, les délégués ont également souligné l’importance de construire une infrastructure scientifique solide, d’améliorer l’enseignement des mathématiques et des sciences et de réduire la dépendance au financement extérieur. Ils ont mis au défi les gouvernements africains d’accroître les investissements dans la recherche, de retenir les talents scientifiques et d’utiliser la science pour guider l’élaboration des politiques dans tous les secteurs.

En mettant l’accent sur la transformation numérique et l’IA, la rencontre a souligné le potentiel de l’Afrique à devenir un hub de la technologie, en tirant parti de sa diversité linguistique et de sa jeune population comme avantages stratégiques.

Notant que du diagnostic médical à la modélisation climatique, l’intelligence artificielle transforme déjà nos vies, les délégués soutiennent que l’IA a la promesse de révolutionner les petites, micro et moyennes entreprises (PME) dirigées par des jeunes sur le continent.

Articles récents