La ZLECAf permettra de renforcer la position commerciale de l’Afrique sur le marché mondial (Président zambien)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) permettra d’accélérer le commerce intra-africain et de renforcer la position commerciale du continent africain sur le marché mondial, a affirmé mercredi le Président zambien, Edgar Lungu.

Le gouvernement zambien est fermement convaincu de l’importance du commerce intra-africain dans le cadre de ce regroupement continental, a déclaré M. Lungu lors d’une audience accordée au Secrétaire général de la ZLECAf, Wamukele Mene, soulignant que « l’Afrique est un grand marché exploité par le reste du monde mais qui ne bénéficie pas de ses ressources pour sa propre croissance ».

L’intégration dans le cadre de ce projet bénéficiera à la Zambie ainsi qu’à tous les pays africains, comme elle permettra de conserver la richesse du continent en interne, a-t-il ajouté.

Le chef d’Etat a de même mis l’accent sur la nécessité « d’accompagner les discussions autour de ce projet d’actions concrètes, car la réussite de la ZLECAf est tributaire de l’engagement des pays membres et leur capacité à la mettre en œuvre ».

Pour sa part, Mene a souligné que l’interconnectivité entre les petites et moyennes entreprises sur le continent africain ainsi que l’industrialisation sont les voies qui permettront d’augmenter la part du commerce mondial du continent, qui est actuellement de 3%.

« La première et la plus importante chose que nous devons faire est de nous assurer que cet accord et ses avantages sont inclusifs », a-t-il relevé, signalant qu’ »aucun pays africain ne peut être compétitif au niveau mondial seul, d’où la nécessité de renforcer les efforts de collaboration ».

Sur les 54 États africains, 30 ont déjà ratifié le traité de la ZLECAf. Dans une première phase, il conduira à l’élimination des droits de douane sur 90% des produits.

L’objectif de ce regroupement continental est de créer une vaste zone de libre-échange, avec une population de plus de 1,2 milliard de personnes et un marché estimé à 2,5 trillions de dollars.

source : FAAPA