La viabilité du secteur minier africain repose sur l’élaboration de stratégies de développement (panélistes)

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La viabilité économique du secteur minier africain repose sur l’élaboration de stratégies visant à développer l’industrie, grâce à l’enrichissement des minéraux et l’amélioration de la contribution économique et sociale du secteur, ont indiqué des panélistes, jeudi lors de la Conférence internationale sur l’investissement dans le secteur minier en Afrique, qui se tient au Cap (1470 km de Pretoria).

«Les politiques minières sont bien plus que de la paperasse. Ce sont plutôt des cadres stratégiques qui nous orientent vers des opérations minières responsables, durables et socialement inclusives», ont déclaré des participants à un panel sur les enjeux de l’exploitation minière dans le continent.

Ils estiment, ainsi, nécessaire la transformation de ce secteur porteur, qui constitue un élément essentiel de la trajectoire de développement de nombreux pays africains, stimulant le développement des infrastructures, avec la construction de routes, de voies ferrées et de centrales électriques, et ayant un impact positif sur l’économie.

D’emblée, des géants de l’industrie minière ont souligné que les riches ressources naturelles dont regorge l’Afrique offrent un avantage comparatif en matière de transformation, de fabrication et d’enrichissement grâce aux chaînes de valeur minières.

Ils estiment, à cet égard, que si la croissance économique du secteur est importante, sa transformation l’est tout autant, dans la mesure où il inclut les femmes, les jeunes et d’autres groupes marginalisés de la société.

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Le sujet de la diversité et de l’inclusion dans le secteur minier devrait figurer en tête des préoccupations de tous les partenaires qui se doivent également de veiller à garantir un partage équitable des avantages sociaux et économiques dans le secteur, souligne-t-on.

Relevant que l’exploitation minière avait un rôle clé à jouer dans la construction de l’économie de demain, des experts jugent nécessaire de capitaliser sur la demande accrue des matières premières pour bâtir l’économie africaine et attirer davantage d’investisseurs.

Ils ont, en outre, mis l’industrie minière au défi d’offrir des opportunités de développement des compétences qui mèneront à des opportunités d’emploi indispensables et à l’inclusion des jeunes dans les chaînes de valeur associées au secteur minier.

«Il est temps pour les gouvernements et le secteur privé d’investir plus que des ressources ordinaires dans le développement de notre jeunesse. Nous devons leur permettre d’exprimer leurs préoccupations et les solutions proposées doivent être valorisées et intégrées dans la stratégie plus large de croissance économique», soutiennent des orateurs.

Initiée cette année sous le thème «Un nouvel avenir audacieux pour l’exploitation minière en Afrique», la conférence a pour enjeu de rassembler des investisseurs, des financiers, des exploitants et des sociétés minières pour susciter le changement et stimuler les investissements dans le continent.