Une nouvelle réunion du Conseil de sécurité a été tenue ce jeudi 07Avril sur la situation au Mali afin d’évoquer le dernier rapport du secrétaire général et les soupçons de massacres de civils dans la région de Moura.
Suite à la situation au Mali, le Conseil de sécurité s’est emparé de la question, selon RFI, El-Ghassim Wane , l’émissaire de l’ONU pour le Mali a fait part de ses conclusions devant le Conseil de sécurité et affirme que le mois de mars a été particulièrement meurtrier pour les civils avec la multiplication d’attaques de groupes terroristes, notamment dans la région sud de Gao. Il appelle ainsi l’organisation à renforcer les moyens de la Minusma.
L’émissaire de l’ONU a par ailleurs réclamé « un accès impératif à la région de Moura » où l’armée malienne est accusée d’un massacre. Un appel soutenu par les membres du Conseil, notamment la France selon la source.
De son côté, le représentant du Mali a, une nouvelle fois, affirmé que l’opération militaire menée à Moura visait des groupes terroristes et que le respect des droits de l’homme reste une priorité pour les autorités maliennes. Il a assuré que l’enquête du procureur de Mopti permettra d’établir la vérité sur ces accusations.
Il faut noter que l’armée malienne aurait tué entre 200 et 400 civils du 27 mars au 1er avril par l’armée malienne et par des mercenaires du groupe Wagner dans le village de Moura, situé dans le cercle de Djenné, dans le centre du Mali selon des sources onusiennes et plusieurs organisations de défense des droits humains entre.
Mais l’armée malienne évoque dans un communiqué diffusé le 1er avril que c’était « une opération d’opportunité aéroterrestre de grande envergure menée du 23 au 31 mars, qui a permis de neutraliser plus de 200 terroristes ».
