La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a organisé récemment à Centurion (15 km de Pretoria) une retraite sur les opportunités commerciales offertes par la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf), a indiqué mercredi le groupement régional.
«L’objectif principal de la retraite était de fournir un espace stratégique et moins formel, en dehors des réunions de négociation, permettant aux délégations d’examiner les moyens de mieux positionner le secteur des services de la région pour tirer parti des opportunités d’accès au marché de la Zlecaf», a déclaré le secrétariat de la SADC dans un communiqué.
Notant que la réunion a été consacrée à l’élaboration d’une stratégie régionale de 15 ans sur le commerce des services et un plan d’action quinquennal, il a signalé que les participants ont eu également l’occasion de forger une compréhension commune des développements, des stratégies, des opportunités et des défis liés à la mise en œuvre des engagements régionaux en matière de commerce des services.
Citant l’étude intitulée «Comment améliorer la compétitivité du secteur des services de la SADC pour tirer parti des opportunités d’accès au marché de la ZLECAf», l’organisme a fait savoir que la demande africaine en matière de services financiers, de transport et de logistique, de TIC, de distribution et d’autres services aux entreprises, y compris les services professionnels et de soutien, reste inexploitée.
De même, les pays membres de la SADC échangent davantage de services avec le reste du monde (93 %) qu’entre eux-mêmes (4,5 %) ou avec les autres pays africains (2,5 %), a relevé le secrétariat.
À cet égard, il a estimé que pour tirer parti des opportunités du marché des services de la Zlecaf, la retraite a mis l’accent sur la nécessité pour les États membres de diversifier leur commerce de services à travers des mesures visant à améliorer l’environnement des entreprises en supprimant les barrières commerciales, en garantissant la transparence réglementaire et en promouvant l’innovation et la mobilité des compétences.
De même, la région doit augmenter les investissements dans les infrastructures d’énergie et de transport, améliorer l’adoption des TIC et de l’innovation et maintenir une politique macroéconomique stable, conformément aux objectifs du Plan indicatif de développement stratégique régional (RISDP) 2020-2030 de la SADC, a-t-on souligné.
Organisée par la Direction du développement industriel et du commerce (IDT) de la SADC, cette rencontre a connu la participation des responsables États membres pour le commerce des services (ministères du Commerce), des experts, des syndicats et des représentants du secteur privé.