La guerre au Soudan a commencé il y a un an. Ici, dans un camp isolé où vivent des dizaines de milliers de personnes ayant fui vers le Tchad voisin, l’anniversaire est marqué par une quasi-famine .
Assadig Abubaker Salih est une mère de six enfants âgée de 42 ans. La famille a survécu au voyage chaud et poussiéreux depuis leur maison jusqu’à ce camp tentaculaire de tentes bleues battues par le vent s’étendant en rangées vers l’horizon.
« Nous sommes dans une très mauvaise situation. Nous souffrons depuis que nous avons quitté notre pays. Mon mari est mort », a-t-elle déclaré. « Il n’y a rien ici. Nous avons besoin de l’essentiel. Nous n’avons même pas de sucre.
Au Soudan, l’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah Burhan, combat le groupe paramilitaire connu sous le nom de Forces de soutien rapide, commandé par le général Mohammed Hamdan Dagalo, pour obtenir des ressources immensément plus importantes, notamment le pouvoir sur les plus de 45 millions d’habitants du pays.
Près de 9 millions de personnes ont fui leur foyer, selon les Nations Unies, et plus d’un million ont quitté le pays. Des milliers de personnes ont été tuées dans un conflit éclipsé par ceux de Gaza et d’Ukraine. L’ONU affirme avoir demandé 2,7 milliards de dollars de financement pour répondre aux besoins humanitaires, mais elle a reçu 155 millions de dollars, soit 6 %.
Agences
