La femme africaine fait preuve de grande compétence et d’un potentiel mondialement reconnu

La femme africaine a fait preuve d’une grande compétence et d’un potentiel mondialement reconnu, ont affirmé, mardi à Casablanca, les participantes à une rencontre dans le cadre du second Sommet de l’Africanité (5/7 avril).

La femme africaine a pu intégrer tous les domaines et secteurs d’activités qui étaient jusque là réservés uniquement à l’homme, ont-elles souligné lors d’un panel sous le signe « paroles aux femmes » programmé dans le cadre de cette rencontre  organisée par la Fondation Trophée de l’Africanité en partenariat avec l’ENCG Casablanca.

A cette occasion, la gabonaise Doha Magguilej, fondatrice de la jeune startup « Skwiq » basée à Casablanca a présenté son expérience en tant que femme chef d’entreprise.

Elle a expliqué que « Swiq » développe des solutions basées sur la Blockchain, en procédant à la dématérialisation des processus d’une entreprise.

Pour Doha Magguilej, les sociétés africaines se sont habituées à voir des femmes à la tête d’entités, institutions et entreprises dans tous les domaines, précisant que la femme peut travailler dans tous les secteurs, parfois beaucoup mieux que l’homme.

Pour cette jeune, l’usage des plateformes électroniques modernes est primordial dans la réussite de ce projet ambitieux.

Cette jeune femme a également fait savoir que les formations particulièrement dans le domaine de l’économie et les NTIC lui ont permis de mieux aborder cette expérience professionnelle.

Pour sa part, Mme Narjis El-Mohib, experte comptable, commissaire aux comptes a indiqué que la femme africaine et particulièrement marocaine jouit d’un grand estime aux niveaux national et international. Elle a dans ce sens évoqué son expérience professionnelle et son savoir-faire.

Les profils des femmes africaines sont aussi diversifiés que riches et elles sont présentes dans tous les secteurs, a-t-elle insisté.

La présidente de la « Voix des Femmes Migrantes », Yalta Hélène Mariam a indiqué qu’elle a opté pour le travail associatif, particulièrement l’intégration des migrantes dans le tissu économique, faisant savoir que l’intégration des femmes migrantes dans le tissu socio-économique est le tremplin vers l’autonomisation de cette catégorie.

Elle a évoqué le travail de l’association en faveur des migrantes, notamment l’accompagnement et le suivi pour réussir les efforts d’intégration.

Par ailleurs, le directeur de l’ENCG, Ismail Kabbaj a précisé que le choix de cette thématique pour cette deuxième journée du sommet témoigne de la place qu’occupe la femme africaine au sein de la société des affaires.

Il a également rappelé la présence de la femme africaine dans tous les secteurs, soulignant que cette rencontre a donné la parole à des personnalités, à des femmes africaines et aux futurs leaders pour évoquer leurs projets et leur succès.

Ce sommet placé sous le thème « Made In Africa: Parole aux femmes d’Afrique », vise à accompagner en fédérant la dynamique de leadership, des femmes et jeunes en Afrique, pour faire connaitre leurs projets immédiats, les encourager et les aider à trouver des financements.

source : FAAPA