La FAO salue la nouvelle contribution chinoise de 50 millions de dollars américains en vue de soutenir la coopération Sud-Sud

La FAO a salué l’annonce faite aujourd’hui par M. Xi Jinping, le Président chinois qui a indiqué que son pays prêterait un appui aux activités de l’Organisation dans le domaine de la coopération Sud-Sud sous la forme d’un financement supplémentaire de 50 millions de dollars américains.

«Nous nous réjouissons profondément de la nouvelle contribution de 50 millions de dollars américains annoncée par le Président Xi, qui va fortement stimuler les activités du Programme de coopération Sud-Sud de la FAO et la Chine», a déclaré M. QU Dongyu, Directeur général de la FAO.

«Grâce au partage de connaissances et à l’échange de compétences et de technologies entre des pays en développement, ce Programme vise à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition, à réduire la pauvreté rurale, à faire participer les femmes et les jeunes des zones rurales, ainsi qu’à renforcer la résilience et les capacités locales de contribuer à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030», a ajouté le Directeur général.

Le Président Xi a fait cette annonce dans une allocution en vidéo diffusée pendant le débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il a également indiqué que la Chine contribuerait à hauteur de 50 millions de dollars américains au Plan de réponse humanitaire global des Nations Unies contre le COVID-19.

L’année dernière, le programme de coopération Sud-Sud de la FAO et la Chine a célébré son dixième anniversaire. Au total, plus de 70 000 personnes en ont bénéficié directement dans 12 pays en développement d’Afrique subsaharienne et d’Asie. Depuis que la FAO et la Chine ont mis en place ce programme, en 2009, des experts chinois partagent des connaissances et des technologies avec des agriculteurs locaux d’Afrique et d’Asie afin d’accroître la productivité et la durabilité de l’agriculture dans des domaines comme la production céréalière, l’élevage, l’horticulture, la pêche et l’aquaculture, ainsi que la gestion et la conservation de l’eau et des sols.

En 2009, un fonds fiduciaire FAO-Chine d’un montant de 30 millions de dollars américains a été créé. Il permet de financer les échanges de connaissances et de données d’expérience entre la Chine et d’autres pays du Sud. En 2015, la Chine a apporté une contribution supplémentaire de 50 millions de dollars américains à la phase II du Programme de coopération Sud-Sud de la FAO et la Chine. L’annonce faite aujourd’hui concerne la phase III.

Phase III du Programme de coopération Sud-Sud de la FAO et la Chine

La phase III du Programme de coopération Sud-Sud de la FAO et la Chine porte sur six domaines thématiques: amélioration de la production, de la productivité et de la rentabilité de l’agriculture; systèmes alimentaires durables, y compris chaînes de valeur, gestion des filières d’approvisionnement et commerce international de produits agricoles; agriculture tropicale et culture des terres arides; renforcement de la résilience face aux chocs et aux crises; interventions d’urgence; gouvernance mondiale et zones agricoles traditionnelles.

L’objectif général de la phase III est d’aider les pays en développement à participer à la réduction de la pauvreté, aux interventions d’urgence, au renforcement de la résilience, à la mise en place de systèmes alimentaires durables et à la promotion de la sécurité alimentaire et de la nutrition pour tous d’ici à 2030.

Rôle de la FAO dans la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire à la FAO

La FAO joue un rôle de pionnier dans la promotion de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire – cette dernière faisant appel aux riches pays du Nord. Ces vingt dernières années, plus de 370 millions de dollars américains ont été investis dans des projets et des activités menés à ce titre.

L’introduction réussie de nouvelles technologies dans de nombreux pays au moyen de la coopération Sud-Sud a contribué à améliorer la sécurité alimentaire, en particulier grâce à l’accroissement de la productivité agricole, à la diversification des cultures vivrières, à la production de poisson et de petits animaux, ainsi qu’à l’augmentation des revenus ruraux.

source : ( Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture )