La Cour Pénale Internationale (CPI) projette de fermer dès 2025 son bureau en Côte d’Ivoire, tout en continuant à mener ses enquêtes sur les crimes commis pendant la crise politico-militaire entre 2002 et 2010 et la crise post- électorale de 2010 et 2011 dans ce pays.
De ce fait, une délégation de la CPI séjourne actuellement à Abidjan, pour notifier formellement à la Côte d’Ivoire la fermeture de ce bureau, rapporte la presse locale, rappelant que dans son projet de budget 2025, la CPI a indiqué qu’elle compte «supprimer sa présence physique à Abidjan au milieu de l’année ».
Selon ce projet, la CIP achèvera également en 2025 son programme d’assistance auprès des victimes de ces crises, après avoir « réparé le préjudice » subi par quelque 8.000 d’entre elles, relève la même source.
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La CPI mène depuis 2011 une enquête sur des crimes commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts, ainsi que sur des crimes commis lors de la crise politico-militaire entre 2002 et 2010.
Suite à la première phase de ces enquêtes, la CPI avait émis des mandats d’arrêt contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (2000-2011) et son ancien bras droit, Charles Blé Goudé.
Après leur incarcération pendant plusieurs années au Centre de détention de la CPI à la Hay, ladite juridiction les a acquittés en 2019 de crimes contre l’humanité, ce qui leur a permis de regagner la Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.