La Côte d’Ivoire se dote d’un cadre partenarial pour une gouvernance intégrée de ses frontières

La Côte d’Ivoire vient de mettre en place un cadre partenarial rassemblant les services étatiques concernés, les ONG’s et les partenaires internationaux, pour une gouvernance intégrée de ses frontières terrestres, maritimes et aériennes.

L’instauration de ce cadre de partenariat entre la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) et les partenaires au développement concernés, traduit la volonté de ce pays de l’Afrique de l’Ouest de coordonner les actions et interventions des différents acteurs opérant dans ses zones frontalières, rapporte la presse locale.

La mise en place de ce cadre partenarial s’insère dans la continuité de la Politique Nationale de Gestion Intégrée des Frontières (PNGIF-CI), adoptée par le gouvernement ivoirien le 12 juin 2024 en Conseil des ministres.

Cette politique, précise-t-on, vise à harmoniser l’ensemble des actions de l’État aux frontières terrestres, maritimes et aériennes, tout en renforçant le cadre de vie et le bien-être des populations vivant dans ces zones souvent marginalisées.

A cette occasion, une rencontre de travail a été organisée, récemment à Abidjan, en présence du secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté et de plusieurs acteurs et partenaires concernés.

Selon le responsable ivoirien, cité par la même source, l’objectif principal de ce cadre est d’optimiser l’utilisation des ressources, d’améliorer la coordination des projets et de renforcer les capacités des structures étatiques et non-étatiques impliquées dans la gestion des frontières.

Ce cadre se propose ainsi d’offrir un outil fiable d’information, de coordination entre l’Etat, les ONG’s et les partenaires internationaux, et d’aide à la décision pour une meilleure gestion de projets dans les zones frontalières, a-t-il expliqué.

En d’autres termes, ce cadre partenarial incarne une volonté collective de renforcer la gouvernance des frontières ivoiriennes, tout en répondant aux enjeux inhérents au développement durable et la sécurité dans ces zones.

Plusieurs participants ont de même salué ce cadre dont le rôle sera essentiel pour mutualiser les actions des différents acteurs opérant dans ces régions « sensibles ».

Fondé sur les valeurs fondamentales de transparence, de confiance mutuelle et d’engagement inclusif de l’ensemble des acteurs concernés, ce cadre partenarial permettra d’asseoir les bases d’une collaboration harmonieuse entre autorités, ONG’s, partenaires techniques et financiers (PTF), et les acteurs locaux de manière à consolider davantage l’impact des actions menées et par là, d’améliorer les conditions de vie des populations locales, explique la même source.

Quant aux actions à mener, elles seront coordonnées à travers un comité de pilotage composé de représentants des PTF, et présidé par le secrétaire exécutif de la CNCFI, et qui se réunira deux fois par an, avec la possibilité de tenir des réunions extraordinaires.