La Côte d’Ivoire a obtenu la note de 3,9 sur 6 au titre de l’année 2024, dans le classement annuel de la Banque Mondiale sur l’évaluation des politiques et des institutions publiques (CPIA) qui vient d’être publié.
« Avec une note de 3,9 sur 6, la Côte d’Ivoire se hisse parmi les pays les mieux notés d’Afrique de l’Ouest aux côtés du Cap Vert et du Bénin », indique le dernier rapport de la Banque Mondiale relayé mardi par la presse ivoirienne, faisant observer que cette performance témoigne des efforts soutenus des autorités ivoiriennes pour consolider les bases d’une croissance inclusive, tout en renforçant l’efficacité de ses institutions publiques.
Dans un contexte régional marqué par des défis persistants en matière de gouvernance et de stabilité, la Côte d’Ivoire se distingue par sa « discipline budgétaire », ses « réformes économiques structurelles » et par son « engagement en faveur d’une meilleure inclusion sociale », note le rapport.
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Le document de la Banque Mondiale s’attarde également sur les préoccupations régionales, notamment une note moyenne stagnante de 3,1 sur 6 pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.
De même, la Banque mondiale pointe du doigt la détérioration de la qualité des services publics en tant que « facteur de mécontentement » croissant dans plusieurs pays, plaidant en faveur de l’adoption de réformes « structurelles urgentes » pour renforcer l’offre de services essentiels.
Il ressort également du rapport de la Banque Mondiale qu’à l’opposé, certains pays comme la Guinée-Bissau (2,6), le Liberia, la Sierra Leone et le Mali (3,1 chacun) peinent à améliorer leurs performances, notant que le Niger enregistre, quant à lui, la plus forte baisse avec une chute de +0,2 point, en raison, selon l’Institution de Bretton Woods, d’une détérioration du climat institutionnel.
A noter que le CPIA évalue la qualité des cadres institutionnels et des politiques menées dans les pays à faible revenu, notamment ceux éligibles à l’aide de l’Association Internationale de Développement (IDA).
La CPIA repose sur 16 critères répartis en quatre grandes catégories, notamment la gestion économique, les politiques structurelles, l’inclusion sociale et l’équité, ainsi que la gestion des institutions publiques.