La Côte d’Ivoire est en phase de se doter d’une station de surveillance ionosphérique, une structure dédiée au renforcement de la recherche scientifique et de la navigation aérienne, qui sera installée au niveau de l’aéroport de la ville de San Pédro avec l’appui de l’UNESCO.
Cette Station s’inscrit dans le cadre du programme « MoNEWIC », une initiative qui regroupe l’UNESCO, l’Agence Spatiale Européenne, le Centre Aérospatial Allemand et d’autres institutions scientifiques.
A cette occasion, une cérémonie de remise d’équipements de surveillance ionosphérique a été organisée, récemment à Abidjan, en présence du Chef Adjoint du Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire, Jean Bosco.
Une fois opérationnelle, cette station devra permettre de collecter des données essentielles sur les phénomènes électromagnétiques, qui influencent les télécommunications, la navigation aérienne et la sécurité des vols, rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).
Elle jouera, de même, un rôle clé dans l’anticipation et la gestion des perturbations électromagnétiques, qui peuvent perturber les communications radio, les signaux GPS et la navigation aérienne, ajoute la même source.
Ce projet ambitieux vise à améliorer la précision des systèmes de positionnement et à réduire les risques liés aux anomalies ionosphériques, renforçant ainsi la sécurité aérienne en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.
« Nous sommes convaincus que la science et la technologie sont des piliers du développement durable. Grâce à cette station de surveillance ionosphérique, la Côte d’Ivoire renforce sa position dans la recherche scientifique mondiale et contribue activement à la compréhension des phénomènes atmosphériques et spatiaux», a fait savoir à cette occasion, M. Bosco.
De son côté, Kobéa Arsène, cadre au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a relevé que «cette station marque un tournant majeur pour la Côte d’Ivoire en ce sens, qu’elle nous permettra d’approfondir nos connaissances sur l’ionosphère et d’améliorer la fiabilité des systèmes de navigation et de communication», se félicitant de voir son pays s’affirmer ainsi comme un acteur clé de la recherche scientifique en Afrique.
A noter que le Rwanda et le Nigeria sont également bénéficiaires de ce projet, qui vise non seulement à améliorer les capacités locales en matière de recherche ionosphérique, mais aussi à contribuer activement à la recherche spatiale mondiale.