La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a approuvé l’adhésion des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger au Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) en tant que membres non-CEDEAO.
Dans un communiqué publié mardi, la CEDEAO indique que la 2è réunion extraordinaire du Comité ministériel du GIABA, tenue récemment à Accra (Ghana), « s’est conclue par une décision majeure : permettre aux trois pays du Sahel ayant quitté la CEDEAO d’adhérer au Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) en tant que membres non-CEDEAO ».
Lors de cette rencontre, les ministres présents ont unanimement reconnu la nécessité de faire face collectivement “à l’insécurité qui sévit dans la région”, poursuit le communiqué, notant que cette décision sera transmise au Conseil des ministres de la CEDEAO ainsi qu’à la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement pour examen.
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Au cours de la réunion, le ministre nigérian de la Justice a officiellement cédé la présidence du GMC au ministre des Finances de la Sierra Leone, qui assume désormais la fonction de président du Comité.
Établi en 2000 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) est une institution spécialisée de la CEDEAO, chargée du renforcement des capacités des États membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région.