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La BAD injecte 40 millions de dollars pour dynamiser les infrastructures vertes en Afrique

En injectant 40 millions de dollars dans le Fonds de développement de projets de l’Alliance pour les infrastructures vertes, la Banque Africaine de Développement mise sur un levier décisif pour attirer des financements privés et accélérer la réalisation de projets durables à grande échelle en Afrique.

La Banque Africaine de Développement (BAD) vient d’annoncer un investissement de 40 millions de dollars dans le Fonds de développement de projets de l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique (AGIA-PD). Cette contribution, qui combine subventions, fonds propres commerciaux et quasi-fonds propres, a permis d’atteindre une première clôture de 118 millions de dollars. Selon les informations relayées par les médias, elle marque une étape majeure dans la mobilisation de financements hybrides destinés à structurer et préparer des projets bancables dans le domaine des infrastructures durables.

En effet, ce fonds, géré par Africa50, ambitionne de lever 400 millions de dollars afin de générer un portefeuille d’investissements estimé à 10 milliards de dollars dans des secteurs stratégiques comme l’énergie propre, les transporte durables et les technologies de l’information.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’AGIA, portée conjointement par la BAD, la Commission de l’Union africaine et Africa50, avec pour objectif global de mobiliser 500 millions de dollars dont 100 millions de subventions dédiées à la préparation des projets.

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De même, pour la BAD, cet engagement illustre son rôle de chef de file dans la réduction des risques liés aux projets en phase initiale et dans la stimulation de l’investissement privé. Par ailleurs, Solomon Quaynor, vice-président de la BAD en charge du secteur privé et des infrastructures a souligné dans une déclaration à la presse que cette approche intégrée libérera le potentiel considérable des infrastructures vertes africaines.

En outre, les partenaires internationaux affichent également leur soutien. L’Allemagne, à travers la KfW, consacre 26 millions d’euros pour encourager les investissements publics et privés dans les énergies renouvelables, le transport, l’eau et la numérisation. Le Royaume-Uni, via le FCDO, insiste sur l’importance de développer des projets locaux, comme des fermes solaires et des stations de traitement d’eau, capables de renforcer la résilience face au changement climatique.

Du côté des institutions régionales, la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) confirme sa participation afin de combler le déficit en infrastructures dans la sous-région. Plusieurs investisseurs philanthropiques et privés, tels que Three Cairns Group et le Soros Economic Development Fund, ont eux aussi salué une initiative africaine qui place le continent au cœur de la transition énergétique mondiale.

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