Le ministère de la Santé du Kenya a tiré la sonnette d’alarme face à une hausse préoccupante des taux d’obésité, révélant que près de la moitié des femmes âgées de 20 à 49 ans sont en surpoids ou obèses.
La secrétaire à la Santé publique, Mary Muthoni, qui s’exprimait dimanche lors d’une interview télévisée, a attribué cette tendance à une mauvaise alimentation et à des modes de vie peu sains, rappelant qu’elle réduit la productivité et la contribution économique des femmes.
Pour y faire face, a-t-elle ajouté, le gouvernement a lancé le modèle de profil nutritionnel du Kenya, un outil destiné à classer et réglementer les aliments selon leur teneur en nutriments.
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La responsable a appelé les mères à privilégier l’allaitement, réfutant les mythes selon lesquels il provoquerait un vieillissement prématuré.
À l’échelle mondiale, les efforts pour lutter contre l’obésité s’intensifient. Le 25 septembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Groupe de travail interinstitutions des Nations Unies pour la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles ont récompensé douze pays et sept acteurs non étatiques pour leurs approches innovantes en la matière.
