Le secteur technologique est devenu en 2024 le premier récepteur d’investissements directs étrangers (IDE) au Kenya, dépassant les secteurs banquier, commercial et celui de l’industrie manufacturière, selon de nouvelles données officielles.
Les entrées de capitaux dans les technologies de l’information et de la communication ont bondi de 71 % pour atteindre 64,7 milliards de shillings (500,9 millions de dollars), représentant plus d’un quart des 242,6 milliards de shillings (1,8 milliard de dollars) d’IDE, contre moins de 10 % en 2020, selon une enquête du Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS) sur les investissements étrangers en 2024.
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Cette dynamique s’ajoute à l’essor des startups technologiques locales, fruit de la réorientation des capitaux étrangers vers la technologie plus que les autres secteurs traditionnels.
L’abrogation en 2023 d’une règle imposant aux multinationales de céder 30 % de leur capital à des partenaires locaux a par ailleurs levé un obstacle majeur pour des géants de la technologie mondiale.