L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a annoncé jeudi la suspension de l’athlète kényane Ruth Chepngetich pour trois ans, après un test positif à l’hydrochlorothiazide, un diurétique interdit.
Contrôlée positive le 14 mars dernier, la fondeuse de 31 ans verra ses résultats annulés à partir de cette date, a précisé l’AIU dans un communiqué, affirmant que son record du monde du marathon (2 h 09 min 56 s), établi le 13 octobre 2024 à Chicago, restera toutefois, valide.
Initialement suspendue en juillet, Chepngetich avait été informée du résultat de son contrôle le 3 avril, puis entendue par l’AIU le 16 avril, deux jours avant le marathon de Londres auquel elle devait participer avant de déclarer forfait.
Lire aussi : CAF Awards 2025 : la CAF dévoile la liste des stars africaines nommées
La sanction, d’abord fixée à quatre ans pour « imprudence » jugée “difficilement crédible”, a été réduite à trois ans après que l’athlète a reconnu sa faute. L’hydrochlorothiazide, interdit par l’Agence mondiale antidopage (AMA), peut être utilisé pour dissimuler la présence d’autres substances prohibées.
En septembre, l’AMA avait jugé l’agence nationale kényane (Adak) non conforme au code mondial antidopage, et lui avait donné trois semaines pour se mettre en règle, avant de finalement renoncer début octobre à imposer des sanctions au pays en estimant qu’il avait fait « des progrès significatifs et démontrables » pour assainir son système.
