L’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei est décédée, dans la nuit de mercredi à jeudi, des suites de ses brûlures, 4 jours après avoir été immolée par son compagnon supposé.
La marathonienne de 33 ans avait été admise à l’unité des soins intensifs de l’hôpital universitaire d’Eldoret (ouest), après avoir été brûlée à plus de 80% lors d’une attaque survenue dimanche dans son domicile dans le comté de Trans-Nzoia (ouest).
« Cheptegei est décédée ce matin à 5h30 après la défaillance de ses organes, » a déclaré le directeur général par intérim de l’hôpital, Owen Menach.
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L’agresseur, également blessé lors de l’attaque avec environ 30 % de son corps brûlé, a été admis dans le même service de soins intensifs.
La mort tragique de Cheptegei, 44ème de l’épreuve du marathon lors des Jeux olympiques de Paris, relance le débat sur les violences subies par les femmes sportives au Kenya, étant la troisième athlète féminine tuée dans le pays depuis 2021.
En octobre 2021, l’athlète kényane Agnes Tirop (25 ans) avait été retrouvée morte dans son domicile à Iten, un lieu d’entraînement prisé des coureurs de fonds. Son compagnon, arrêté et poursuivi pour meurtre, est accusé de lui avoir asséné plusieurs coups de couteaux au niveau du cou.
Double médaillée de bronze sur 10.000 mètres aux championnats du monde, elle était considérée comme une étoile montante de l’athlétisme dans son pays.
En avril 2022, une autre athlète bahreïnie d’origine kényane, Damaris Mutua, avait été retrouvée morte dans la même région d’Iten. Son compagnon est soupçonné de l’avoir tuée.
