Le Kenya a annoncé jeudi son intention de mettre à jour et durcir son dispositif antidopage, après que l’AMA lui a reproché une “non-conformité” susceptible d’entraîner des sanctions.
La course à pied, discipline phare du pays, a récemment valu au Kenya onze médailles (7 or, 2 argent, 2 bronze) aux Championnats du monde de Tokyo, derrière les États-Unis. Mais 140 athlètes kényans, pour la plupart des coureurs de fond, sont actuellement suspendus pour dopage.
À la veille de ces Mondiaux, l’AMA avait averti l’agence antidopage kényane (Adak) d’éventuelles sanctions et lui a fixé un ultimatum de trois semaines, qui expire vendredi, pour se conformer au code international.
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« Nous ferons tout ce qu’il faut », a déclaré jeudi le président kényan William Ruto lors d’une cérémonie organisée en l’honneur de l’équipe nationale d’athlétisme. « Nous réorganiserons l’Adak correctement et nous y apporterons davantage de professionnalisme », a-t-il ajouté.
Créée en 2016, l’Adak affirme avoir multiplié ses contrôles, passant de 400 tests annuels hors compétition à 4.000 lors des trois dernières années.
En cas de sanctions, les athlètes kényans risquent d’être écartés de compétitions internationales et le pays ne serait pas autorisé à accueillir les Mondiaux d’athlétisme de 2029 ou 2031.