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Guinée : la présidentielle encadrée par de nouvelles règles financières

La Direction générale des élections a fixé à 900 millions de francs guinéens la caution pour les candidats à la présidentielle du 28 décembre 2025, tout en limitant les dépenses de campagne à 40 milliards GNF pour garantir la transparence du scrutin.

Cette décision, rendue publique le 21 octobre par la Directrice générale des élections, Djenabou Touré Camara, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau Code électoral promulgué par décret présidentiel le 26 septembre dernier.

Elle intervient dans un contexte marqué par l’annonce, le 27 septembre, par le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, de la tenue de l’élection présidentielle le 28 décembre 2025, à la suite de la proclamation des résultats définitifs du référendum constitutionnel.

La Cour suprême avait alors validé la victoire du « Oui » à 89,38 % des suffrages exprimés, consacrant ainsi l’adoption définitive de la nouvelle Constitution guinéenne. Celle-ci instaure notamment un mandat présidentiel de sept ans renouvelable une fois, la création d’un Sénat, et ouvre la voie à la candidature du chef de l’État à la prochaine présidentielle.

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Selon la DGE, les candidats devront déposer la caution au Trésor public au plus tard cinquante jours avant le scrutin, soit le 8 novembre 2025, sur un compte dédié ouvert à la Banque centrale de la République de Guinée.

Le plafond des dépenses électorales a, lui aussi, été strictement encadré. Chaque candidat devra ouvrir un compte de campagne auprès d’un établissement bancaire agréé, destiné à retracer l’origine et l’utilisation des fonds électoraux. Toute dépense excédant le plafond de 40 milliards GNF est passible de sanctions conformément au Code électoral.

La mise en place récente de la commission financière et de la commission de réception et de validation des parrainages traduit la volonté des autorités de garantir la transparence et la régularité du processus électoral, à moins de trois mois du scrutin présidentiel.

Avec la validation de la nouvelle Constitution, la promulgation du Code électoral et la fixation des règles financières, la Guinée entre dans la phase décisive de sa transition politique, amorcée après le coup d’État de septembre 2021 qui a porté le général Mamadi Doumbouya au pouvoir.

Agence

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