Le président Bissau-guinéen Umaru Sissoco Embalo a annoncé sa candidature pour un second mandat lors de la Présidentielle prévue fin novembre prochain.
‘’Je serai candidat (…) et je vais gagner dès le premier tour’’, a-t-il déclaré, lundi, à la presse à son retour de visites d’Etat en Russie et en France.
Durant son séjour en Russie, l’opposition avait appelé à la mobilisation et à «une paralysie totale » du pays à partir de jeudi dernier, jour où, selon elle, le mandat du président Embalo devait prendre fin, après sa prestation de serment le 27 février 2020. Une mobilisation qui n’a pas eu lieu face à une très important déploiement des forces de sécurité à Bissau.
Parallèlement, des médiateurs de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont séjourné à Bissau du 21 au 28 février dernier dans l’espoir de pouvoir trouver une solution aux désaccords entre le pouvoir en place et l’opposition sur la fin de la date du mandat du président.
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« La mission de la CEDEAO a affirmé avoir préparé un projet d’accord pour une feuille de route pour la tenue des législatives et la présidentielle et a commencé à le présenter aux parties prenantes pour leur consentement », selon un communiqué de la mission de la CEDEAO.
M. Embalo a annoncé le 23 février que les élections présidentielle et législatives se tiendraient le 30 novembre prochain. En décembre 2023, il avait dissous le Parlement dominé à l’époque par l’opposition, trois jours après des affrontements armés qu’il a présentés comme une tentative de coup d’Etat.
Il avait ensuite fixé au 24 novembre 2024 les législatives anticipées, avant de les reporter sine die par un décret présidentiel, invoquant des difficultés logistiques et financières.
