La Côte d’Ivoire occupe la 16è place dans le classement des 54 pays en Afrique concernant la gouvernance globale, selon le rapport 2024 de la Fondation Mo Ibrahim sur la bonne gouvernance.
«Sur les 54 pays évalués, la Côte d’Ivoire se classe 16e avec un score de 56,7 sur 100 en gouvernance globale. Bien que le score global ait légèrement progressé, passant de 56,2 à 56,7, le pays maintient sa 16e place, comme dans le rapport précédent », rapporte la presse ivoirienne citant le Rapport de la Fondation.
Il convient toutefois de noter que la Côte d’Ivoire obtient un score supérieur à la moyenne continentale (49,3) et à la moyenne régionale en Afrique de l’Ouest (52,6), précise la même source.
Dans le domaine de la « Sécurité et État de droit », qui regroupe la sécurité et la sûreté, l’État de droit et la justice, la transparence et la redevabilité, ainsi que la lutte contre la corruption, la Côte d’Ivoire maintient la même position, en occupant la 20è place avec un score de 53,8, note-t-on de même source, faisant état de la persistance d’une même tendance dans la catégorie « participation, droits et inclusion », où le pays occupe la 18è position, avec un score de 58,3.
S’agissant des « opportunités économiques » (administration publique, environnement des entreprises, infrastructures et secteur rural), la Côte d’Ivoire a occupé la 11e place, une position qu’elle occupait depuis 2020.
En matière de « Développement humain » (santé, éducation, protection sociale et environnement durable), le pays accède à la 22e place avec un score de 53,2, précise la même source, faisant savoir qu’il s’agit d’un record pour la Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais atteint ce rang depuis 2014.
Dans le Top 10 des pays africains, le Ghana et le Cap-Vert sont les seuls pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui sont présents sur cette liste.
Ainsi, avec un score de 75,3 sur 100 en gouvernance globale, les Seychelles se classent en 1ère position sur 54 en Afrique, en obtenant des scores largement supérieurs à la moyenne africaine (49,3) et à la moyenne régionale de l’Afrique de l’Est.
Créée en 2006, la fondation Mo-Ibrahim produit des données et des analyses sur les enjeux du continent africain. Son rapport, publié tous les deux ans depuis 2007, est considéré comme l’aperçu le plus complet, rassemblant des données sur 322 variables, dont les services publics, la justice, la corruption et la sécurité.