Le Comité gabonais pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a dénoncé un acte de sabotage visant une centrale électrique ayant causé d’importantes coupures dans la capitale, annonçant l’ouverture d’une enquête « pour traduire en justice les auteurs de ces actes ».
Dans un communiqué lu par son porte-parole, le Comité indique qu’un sabotage avait été perpétré contre la centrale thermique d’Alénakiri, située à Owendo, à environ 15 kilomètres au sud de la capitale, « perturbant gravement l’approvisionnement en énergie dans le Grand Libreville, avec pour objectif manifeste, terroriser la population en vue de jeter le discrédit sur la Transition au mépris des souffrances déjà endurées par la population ».
Suite à cet acte, le Président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a ordonné « l’ouverture immédiate d’une enquête pour identifier et traduire en justice les auteurs et commanditaires de cette opération », ajoute le communiqué relayé par l’Agence gabonaise de presse (AGP).
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Le Président Nguema a souligné «qu’il ne toléra aucune tentative de manipulation, de sabotage ou de déstabilisation de quelque nature que ce soit», mettant en garde « toutes celles et ceux qui dans l’ombre s’emploient à semer le chaos et la division car, ils seront identifiés et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi », ajoute la même source.
La capitale gabonaise est confrontée ces dernières semaines à des coupures d’électricité et des délestages pratiqués dans différents quartiers pour pallier le déficit de production électrique, selon la presse locale.
