Les députés et sénateurs de la transition du Gabon, réunis en Assemblée constituante, ont achevé dimanche l’examen de la nouvelle Constitution, étape importante vers l’organisation de l’élection présidentielle prévue en août 2025.
L’enjeu de l’Assemblée Constituante a résidé dans une volonté collective et commune d’examiner, tant sur la forme que sur le fond, le projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national qui a redéfini le fondement du pays, a dit Jean-François Ndongou président de l’Assemblée nationale et de l’Assemblée constituante dans son discours de clôture.
« Nous nous sommes prononcés sur plusieurs avancées majeures que renferme ce projet de loi fondamentale, lequel veille à la séparation des pouvoirs, au renforcement des droits et des libertés individuelles », a-t-il ajouté, précisant que le bureau de l’Assemblée constituante remettra « le plus tôt possible », son rapport général contenant 801 amendements adoptés par les parlementaires au président de la transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
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Le texte doit ensuite être adopté en Conseil des ministres, puis soumis au référendum en décembre prochain selon le calendrier annoncé.
Les 168 parlementaires avaient 10 jours pour rendre un « avis motivé » sur le projet constitutionnel rédigé à partir du millier de propositions récoltées lors d’un dialogue national inclusif organisé au mois d’avril.
Structuré en 12 titres et 24 chapitres, le projet de la nouvelle Constitution prévoit notamment l’instauration d’un régime présidentiel sans Premier ministre, un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable une fois avec obligation pour tout candidat d’être né de parents gabonais, avait expliqué la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue, lors de la présentation du projet au président de la transition.
La convocation de l’Assemblée constituante du 12 au 22 septembre avait été annoncée par décret présidentiel et fait partie du calendrier de transition de deux ans présenté par le président de transition en novembre 2023.