Le gouvernement sud-africain a annoncé, jeudi, l’ouverture d’une enquête sur un possible trafic de fournitures médicales après la découverte de produits pharmaceutiques sur les lieux d’un accident d’autocar dans la province du Limpopo.
La ministre à la Présidence, Khumbudzo Ntshavheni, a révélé que le gouvernement a ouvert une enquête pour examiner un éventuel « trafic pharmaceutique », suite à cet accident ayant fait 43 morts, originaires du Zimbabwe et du Malawi.
Des bouteilles semblant contenir des médicaments ont été retrouvées sur le lieu de l’accident d’un bus transportant 91 passagers, qui voyageaient de Gqeberha dans le Cap-Oriental vers le Zimbabwe et le Malawi le long de la N1 au Limpopo.
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La ministre a indiqué que le Cabinet, réuni mercredi, a exprimé sa déception et son choc après la découverte de fournitures médicales sud-africaines prétendument destinées au Zimbabwe.
« De plus, le Cabinet a exprimé sa déception et son inquiétude concernant les seaux de médicaments antirétroviraux (ARV) et autres médicaments sur ordonnance découverts parmi l’épave du bus, sans aucune documentation pour un transport médical », a-t-elle précisé.
Assurant qu’une enquête à grande échelle a été lancée, elle a souligné que « les forces de l’ordre considèrent également cet accident comme un possible cas de trafic pharmaceutique ».
Selon la loi sud-africaine, la possession de certains médicaments listés sans autorisation est illégale et personne n’est autorisée à posséder et transporter que la quantité de médicament qui lui a été prescrite.
A ce stade, la police n’a pas identifié le propriétaire des bouteilles de médicaments, dont l’origine reste inconnue.