Dans le cadre du désengagement progressif des forces françaises, la France a officiellement remis aux autorités sénégalaises le 15 mai 2025 le quartier militaire « Contre-Amiral Protet ». Une étape symbolique qui s’inscrit dans le respect du calendrier fixé par la commission conjointe franco-sénégalaise.
Une nouvelle page des relations franco-sénégalaises a été franchie le jeudi 15 mai, avec la restitution officielle par la France du quartier “Contre-Amiral Protet”, situé sur le port de Dakar, aux autorités sénégalaises. Ce transfert symbolique marque une avancée majeure dans le retrait progressif des Éléments français au Sénégal (EFS).
Le quartier “Contre-Amiral Protet” occupe une position stratégique qui en fait un symbole fort de la présence militaire française dans la région. Sa remise aux autorités sénégalaises revêt donc une portée sgnificative.
Lire aussi : Les banques marocaines, piliers de la relance économique africaine selon Fitch Ratings
Cette restitution s’inscrit dans le cadre des discussions bilatérales menées entre Paris et Dakar, conformément aux décisions actées lors de la réunion de la commission conjointe du 28 février 2025. La rencontre, présidée par le général Abdou Latif Kamara, s’était tenue en présence de l’ambassadrice de France au Sénégal, Mme Christine Fages, et du commandant des EFS, le général Yves Aunis.
Cette nouvelle restitution fait suite à celle des quartiers Maréchal et Saint-Exupéry, remises aux autorités sénégalaises le 7 mars 2025. Situés respectivement près du parc de Hann et aux abords du port de Dakar, ces sites avaient marqué le début concret du désengagement progressif des troupes françaises du territoire. D’après des médias, les trois dernières installations militaires françaises encore présentes au Sénégal devraient être transférées d’ici fin septembre 2025, conformément au calendrier établi.
Selon plusieurs médias africains, cette initiative s’inscrit dans la continuité de la vision portée par le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye. En novembre 2024, ce dernier avait clairement exprimé sa volonté de faire du Sénégal une République pleinement “souveraine”, annonçant la fin prochaine de la présence militaire française sur le sol national.