Quarante-deux personnes ont été tuées dans une nouvelle attaque dans la nuit de mercredi à jeudi dans la région de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, attribuée à des rebelles liés au groupe Etat islamique, ont indiqué les autorités locales.
Ce nouveau massacre fait passer à près de 150 le nombre de personnes tuées par les ADF (Forces démocratiques alliés) depuis le début du mois, selon les données des autorités locales et de la société civile.
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Le colonel Alain Kiwewa Mitela, administrateur du territoire de Lubero, où a eu lieu l’attaque, a indiqué aux médias que 42 corps avaient été retrouvés après cette tuerie, révisant à la hausse un premier bilan du responsable administratif de la zone, qui avait fait état de « plus de 25 » morts.
Le président de la société civile, Seba Paluku, avait auparavant déclaré avoir compté 41 corps, dont certains « ligotés » et « décapités ».
« Je suis parti avec les militaires jusqu’au lieu du drame », a-t-il dit. « Les corps gisent encore sur le sol, il n’y a aucun moyen de les transporter car les véhicules n’y arrivent pas ».
Samuel Kakule, président de la société civile de Mangurujipa, une agglomération proche du lieu de l’attaque, a raconté que « vers 14H00 hier (mercredi), on nous avait informé de la présence de l’ennemi ADF », et que plus tard « ils ont tiré sur la paisible population et les premières victimes ont commencé à arriver à l’hôpital ».
Du 1er au 11 juin, l’organisation Etat islamique a revendiqué une quinzaine d’attaques sur des villages et des routes proches de Beni.