Une attaque armée perpétrée dimanche soir dans le centre-ouest de l’Equateur, a fait au moins 17 morts et 11 blessés, ont annoncé les autorités.
Le parquet équatorien a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables de ce massacre, perpétré dans la localité de El Empalme, dans la province côtière de Guayas (environ 260 km au sud-ouest de Quito).
Il s’agit selon la presse locale de l’une des attaques les plus meurtrières de l’année dans un pays plongé dans un conflit interne contre le narcoterrorisme.
Selon le minstère public, des hommes armés ont ouvert le feu sur la clientèle du café, sans que les victimes aient eu la moindre possibilité de fuir.
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Sur la scène du crime, plus de 40 impacts de balles ont été relevés par les forces de l’ordre.
Cet incident survient dans un contexte de recrudescence de la violence en Equateur. Depuis 2024, le pays vit sous l’état de “conflit armé interne”, décrété par le président Daniel Noboa pour combattre les bandes criminelles désormais qualifiées d’organisations terroristes.
Le gouvernement attribue à ces groupes la vague d’insécurité et les massacres qui se multiplient sur l’ensemble du territoire.
La province de Guayas, en particulier, est devenue l’épicentre de cette violence. Sa capitale, Guayaquil, est régulièrement désignée par les autorités comme un foyer du crime organisé.
Moins de dix jours avant la tuerie de El Empalme, une autre fusillade de masse avait fait neuf morts dans une salle de billard de la commune de Playas, également située dans la même province.