Les Namibiens étaient encore en train de voter, tôt jeudi, quelques heures après la fermeture des bureaux de vote prévue mercredi à 21H00, lors d’élections présidentielles et législatives décisives.
Face aux critiques des partis politiques et des électeurs concernant les longues files d’attente, la Commission électorale de Namibie (ECN) a annoncé qu’elle prolongeait les heures de vote.
Le vote a ainsi été prolongé jusqu’aux premières heures du matin pour ceux qui étaient déjà dans les files d’attente. Certains citoyens ont dû faire la queue pendant 12 heures en raison de problèmes logistiques.
Le dépouillement des bulletins de vote avait commencé dans certains bureaux et les premiers résultats étaient initialement attendus pour samedi, selon le calendrier électoral.
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Le parti au pouvoir, la Swapo, gouverne cette nation d’Afrique australe depuis 34 ans. Si sa candidate à la Présidentielle, Netumbo Nandi-Ndaitwah, l’emporte, elle deviendra la première femme présidente du pays.
Toutefois, une défaite du parti au pouvoir signifierait la première transition du pouvoir vers un nouveau parti depuis l’indépendance de la Namibie en 1990.
Certains analystes estiment qu’il est possible que la Swapo soit évincée par les jeunes, lassés du chômage élevé, des inégalités et des allégations de corruption, même si la loyauté de longue date des électeurs plus âgés et ruraux envers le parti pourrait l’aider à s’en sortir.
Le chômage élevé et les inégalités criardes ont érodé le soutien au parti au pouvoir, qui est tombé à 56 % lors de l’élection présidentielle de 2019, contre 87 % en 2014.
