Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a annoncé jeudi un accord historique de cessez-le-feu à Gaza, mettant fin à deux années de conflit et ouvrant la voie à une désescalade dans la région.

Avant cet accord, Al-Sissi avait invité son homologue américain Donald Trump à se rendre en Égypte pour assister à la signature de l’accord. Lors d’une cérémonie à l’Académie de police, le président égyptien a salué les efforts de Trump pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, l’appelant à « poursuivre son soutien jusqu’à la concrétisation d’un accord ». Il a rappelé que le président américain avait dépêché deux émissaires pour favoriser un arrêt des hostilités, soulignant que « les discussions de Sharm El-Sheikh se déroulent dans une atmosphère positive ».

Le chef de l’État égyptien a insisté sur le rôle actif de l’Égypte, affirmant que le pays « déploie des efforts incessants pour arrêter les hostilités » et soutient « toutes les démarches diplomatiques » entreprises dans le cadre des pourparlers. Selon les sources présentes, les discussions portent sur un mécanisme de libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, ainsi que sur les garanties de sécurité nécessaires à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu durable.

Lire aussi : L’Égyptienne Hania El Hammamy signe un doublé éclatant

Le médiateur égyptien, appuyé par les équipes américaines et qataries, cherche à créer les conditions d’un accord global susceptible de permettre une reprise de l’aide humanitaire et une désescalade progressive dans la bande de Gaza.

Ces négociations s’inscrivent dans la continuité des efforts de médiation entrepris par l’Égypte depuis le début du conflit. Le Caire, acteur central du dossier palestinien, entretient un dialogue étroit avec Washington, Tel-Aviv et Doha pour favoriser une trêve durable et relancer un processus politique entre Israël et le Hamas.

Agence