Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a procédé à la nomination de cent membres du Sénat, conformément à la loi n°141 de 2020, qui lui accorde le droit de désigner un tiers de la chambre haute après les élections.
Le décret présidentiel, publié au Journal officiel, accorde une place à des personnalités politiques, intellectuelles et culturelles issues de divers horizons en Égypte. Figurent notamment parmi les nouveaux membres, le président du groupe parlementaire du parti majoritaire Mostaqbal Watan, les dirigeants des partis du Rassemblement, d’Al-Gil, des Égyptiens libres, du parti nassérien et du parti Al-Masryeen. Le fils du défunt Dr Ahmed Omar Hashim, ancien président de l’université Al-Azhar et membre du Centre pour le dialogue interreligieux, a également été nommé, aux côtés de l’acteur Yasser Galal.
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La décision présidentielle consacre une représentation féminine renforcée, avec 15 femmes nommées, parmi lesquelles Sahar Nasr, ancienne ministre de l’Investissement, Miral Al-Haridy, ex-vice-présidente de la commission de l’industrie au Conseil des députés, ainsi que les universitaires Dalia Al-Etreby, Amani Fakher, Ghada Al-Badawi et Nourhan Al-Sheikh, expertes dans les domaines des médias et des relations internationales.
L’article 28 de la loi sur le Sénat fixe les conditions de nomination : les membres désignés doivent satisfaire les critères d’éligibilité propres à l’institution, et ne peuvent avoir concouru aux élections sans être élus. Le texte impose également que 10 % au moins des sièges soient réservés aux femmes, afin de garantir une représentation équilibrée.
Les élections sénatoriales se sont tenues en août dernier, tandis que les élections législatives sont programmées pour la fin novembre. La nouvelle composition du Sénat égyptien, désormais complète, marque ainsi une nouvelle étape dans le renouvellement institutionnel du pays.
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