Les perspectives de croissance de l’économie djiboutienne pour les années 2025 et 2026 restent positives, a estimé la Banque africaine de développement (BAD), appelant, toutefois, à la diversification de l’économie de ce pays.
La croissance économique est estimée à 6,6% en 2024 soutenue par le secteurs portuaire, a relevé la BAD dans un rapport 2025 sur Djibouti, précisant que les perspectives pour 2025-2026 restent positives.
La BAD prévoit ainsi une croissance de l’ordre de 6,3% en 2025 et de 6,6% en 2026, soulignant en outre que des réformes sont nécessaires à l’effet d’assurer la diversification de l’économie et l’amélioration de la gouvernance publique.
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La mobilisation des ressources intérieures reste insuffisante et, donc, incapable de combler le déficit de financement, selon le rapport qui souligne que la résolution dudit problème demande d’opérer des réformes fiscales et d’inscrire une gestion plus efficace des finances publiques.
La BAD évoque par ailleurs le potentiel inexploité du pays qui s’avère déterminant dans la mobilisation de ses ressources intérieures et l’identification des inefficacités liées à la collecte des recettes fiscales, à la gestion des dépenses publiques et à l’utilisation du capital naturel et humain.
Les recettes fiscales stagnent, malgré la contribution de la taxe à la valeur ajoutée et des impôts sur les salaires, tandis que le capital naturel reste mal exploité, a fait observer le document, précisant que des défis comme l’endettement extérieur et les faibles investissements dans le domaine de l’éducation et de la santé interviennent comme un frein à une croissance durable.
Sur un autre registre, la BAD relève que malgré des réformes, le pays peine à exploiter son plein potentiel économique, plaidant notamment pour le renforcement des institutions publiques et une réforme fiscale destinée à élargir la base taxable.
