La 17ème Conférence biennale de l’Association internationale des femmes juges (AIFJ), a entamé ses travaux, mercredi au Cap (1470 km de Pretoria), en Afrique du Sud, avec la participation d’une délégation marocaine.
Le Maroc est représenté à cet évènement, qui se tient du 9 au 12 avril, par Mina Skrati, juge au Tribunal administratif de Casablanca et présidente de l’Union des femmes juges du Maroc et Salima Al-Ruhi, juge au Tribunal de commerce de Casablanca et Secrétaire Générale de l’Union des femmes juges du Maroc.
La conférence, qui a pour thème «Résilience : les femmes au leadership pour mettre fin aux violences sexistes et au féminicide», réunit environ 900 juges, magistrats, professionnels du droit et décideurs politiques du monde entier pour lutter contre le fléau mondial des violences sexistes et du féminicide par le leadership et l’activisme judiciaires.
Des responsables et des experts, venus des quatre coins du monde, débattront, quatre jours durant, de questions liées à l’égalité des sexes, aux réformes judiciaires et au leadership des femmes dans le domaine de la justice internationale.
Des membres présenteront également des exposés sur les violences sexistes, la traite des êtres humains, la cyberviolence et l’autogestion des services de justice, entre autres.
Ce rassemblement offre aux experts juridiques du monde entier l’occasion de réseauter et de renforcer les réseaux judiciaires, de promouvoir les connaissances, d’échanger des compétences et de renforcer l’engagement mondial en faveur de l’égalité des sexes et de la justice.
L’AIFJ est plus qu’une association professionnelle, c’est une force mondiale qui lutte contre les problèmes liés au bien-être des femmes dans la magistrature. Grâce à une analyse juridique rigoureuse, à des actions de plaidoyer et à une collaboration stratégique, l’Association continue de façonner l’avenir de la justice de genre à l’échelle universelle.
Cette conférence biennale offrira ainsi un forum essentiel aux juristes pour échanger des idées, affiner leurs stratégies et renforcer le rôle de la magistrature dans la lutte contre la pandémie de violences sexistes et de féminicides.
Avec MAP
