Alors que les États-Unis s’apprêtent à accueillir la toute première Coupe du Monde des Clubs à 32 équipes, prévue du 15 juin au 13 juillet, quatre clubs africains s’apprêtent à entrer dans l’histoire. Al Ahly, Wydad AC, Espérance de Tunis et Mamelodi Sundowns incarnent la montée en puissance du football africain, déterminés à montrer que le continent n’a plus rien à envier aux grandes puissances mondiales.
Dans quelques jours, tous les projecteurs seront braqués sur les États-Unis qui accueillent pour la première fois une Coupe du Monde des Clubs élargie à 32 équipes. Un événement inédit qui inaugure une nouvelle ère pour le football mondial, offrant une compétition plus ouverte, plus intense et plus spectaculaire. Pour l’Afrique, cette édition dépasse le simple cadre sportif : elle constitue une opportunité historique de s’imposer sur la scène internationale, de briser les clichés et de démontrer que le talent et l’ambition du continent ne connaissent aucune limite.
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Wydad AC (Maroc)
Le Wydad AC (WAC) de Casablanca est le seul club marocain qualifié pour la Coupe du Monde des Clubs FIFA 2025. Après une année tumultueuse marquée par le départ de Rhulani Mokwena et l’arrivée de Mohamed Amine Benhachem, le club a lancé sa préparation dès mai 2025 au Complexe Sportif Mohammed VI à Maâmoura, avec un stage intensif. Le Wydad a déjà disputé deux matchs amicaux majeurs en vue du tournoi : face au FC Séville le 27 mai et au FC Porto le 31 mai, tous deux au Complexe Sportif Mohammed V à Casablanca. Cette participation intervient à un moment fort pour le football marocain, porté par l’organisation prochaine de la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030.
Espérance de Tunis (Tunisie)
L’Espérance de Tunis s’apprête à disputer sa quatrième Coupe du Monde des Clubs, après ses participations en 2011, 2018 et 2019. Finalistes de la dernière Ligue des Champions CAF, les Sang et Or ambitionnent cette fois de marquer les esprits sur la scène mondiale. Pour créer la surprise, le capitaine Mohamed Amine Ben Hamida devra consolider la défense, tandis que le duo offensif emmené par Youcef Belaïli et la recrue Elias Mokwana comptera sur sa vitesse et sa créativité pour déstabiliser les adversaires. Toutefois, la profondeur de banc reste limitée, notamment après une saison locale marquée par des irrégularités.
Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)
Surnommés les Brazilians pour leur jeu soigné, les Mamelodi Sundowns espèrent briller sous la direction de leur nouvel entraîneur portugais, Miguel Cardoso. Leur force réside dans un noyau sud-américain bien intégré, avec Lucas Ribeiro Costa (Brésil), Marcelo Allende (Chili) et Lucas Suárez (Argentine), trois joueurs clés de leur dispositif. L’équipe sud-africaine reste la formation africaine la plus en forme, avec un triplé championnat-coupe-Ligue africaine, et un style de jeu positionnel salué par Pep Guardiola lors de sa visite à Pretoria.
Al Ahly SC (Égypte)
Les « Diables Rouges » ont tourné la page Marcel Koller. Le technicien suisse de 64 ans, qui a conduit le club à deux victoires en Ligue des Champions CAF, a cédé sa place au Basque José Riveiro, ancien entraîneur des Orlando Pirates. Pour rester compétitifs, les 12 fois champions d’Afrique s’appuieront sur leur colonne vertébrale composée de Hussein El Shahat, Mohamed El Shenawy et Mohamed Hany, piliers de leurs récents succès continentaux.
Le défi s’annonce de taille pour ces quatre représentants du continent, mais leur parcours et leurs talents laissent espérer une performance à la hauteur face aux cadors mondiaux. Verdict imminent sur les pelouses américaines.