Plus de 100 projets, d’un coût global estimé à 157 millions de dollars US, ont été réalisés à travers la Côte d’Ivoire en 2024, selon le rapport annuel du Système des Nations Unies dans le pays.
Ces interventions, menées prioritairement dans les zones vulnérables et frontalières, s’inscrivent dans une approche multisectorielle axée sur le développement économique, le renforcement du capital humain, l’inclusion sociale, la protection de l’environnement et l’amélioration de la gouvernance.
Sur le plan économique,120 entreprises industrielles ont bénéficié d’un appui en performance éco-technologique, 2.000 hectares de plantations cacaoyères ont été convertis en systèmes agroforestiers et 600 tonnes d’intrants rizicoles ont été distribuées, tient à préciser la même source.
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En matière de capital humain et d’inclusion sociale, les actions menées ont permis la distribution de 14,2 millions de moustiquaires, la formation de 21.000 enseignants, l’électrification de 200 écoles par l’énergie solaire, ainsi que la sensibilisation de 600.000 personnes aux violences basées sur le genre. En parallèle, 2.300 jeunes ont été insérés dans des projets économiques.
Le volet environnemental a vu la restauration de 100 hectares de forêts, l’octroi d’une assurance climatique à 5.000 ménages et la protection de plus de 710.000 dollars US d’actifs agricoles. En matière de gouvernance, 80 comités communautaires ont été mis en place, 2.500 personnes impliquées dans des dialogues communautaires et 1.800 individus à risque d’apatridie accompagnés, avec la digitalisation des services de justice et d’état civil.
Le rapport souligne aussi les résultats du programme de résilience dans le Nord-Est, financé à plus de 191 millions de dollars US sur 2023–2024, incluant l’accès à l’eau potable pour 30.000 personnes, la lutte contre la malnutrition aiguë infantile et la scolarisation dans des espaces temporaires.
La ministre ivoirienne de l’Économie, Nialé Kaba, a souligné que le partenariat avec le Système des Nations Unies a permis de renforcer les politiques publiques dans des secteurs clés, et a exprimé sa détermination à le consolider dans le cadre du futur Plan national de développement 2026–2030.
Pour sa part, la coordonnatrice résidente des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Hélène N’Garnim-Ganga, a réaffirmé l’engagement du système onusien à accompagner le pays dans la mise en œuvre de ses priorités nationales et dans l’atteinte des Objectifs de développement durable.