Un projet de préservation du complexe forestier « Taï-Grebo-Krahn-Sapo » entre la Côte d’Ivoire et le Libéria, le plus grand bloc de biodiversité en Afrique de l’Ouest, vient d’être lancé, avec un appui majeur de l’Union Européenne (UE).
Le lancement de ce projet de 6,2 millions d’euros, financé par l’UE dans le cadre de l’initiative phare « NaturAfrica » s’étendra sur une période de 4 ans et oeuvrera dans les deux pays pour renforcer la conservation des forêts et améliorer les moyens de subsistance des communautés locales dans l’une des régions les plus riches en biodiversité d’Afrique de l’Ouest, explique la délégation de l’UE en Côte d’Ivoire dans un communiqué publié sur son portail officiel.
Il s’agit d’une nouvelle phase de transformation en matière de conservation de la biodiversité dans le complexe forestier transfrontalier Taï-Grebo-Krahn-Sapo.
Mis en oeuvre par la Wild Chimpanzee Foundation (WCF), le projet sera mis en œuvre en étroite collaboration notamment, avec l’Office des Parcs et Réserves (OIPR) en Cote d’Ivoire et la Foresty Development Authority (FDA) au Libéria, ainsi qu’avec divers prestataires de services spécialisés.
À l’échelle régionale, explique l’UE, le programme « NaturAfrica » pour l’Afrique de l’Ouest soutiendra directement la gestion intégrée de quatorze aires protégées ou proposées comme telles, notamment le Parc National de Taï, la Réserve Naturelle du Cavally, et plusieurs forêts classées en Côte d’Ivoire, ainsi que les Parcs Nationaux Grebo-Krahn, Sapo et Kwa, de nombreuses forêts communautaires et des concessions forestières au Libéria.
Le complexe forestier TGKS abrite le Chimpanzé d’Afrique de l’Ouest, en danger critique d’extinction, ainsi que d’autres espèces emblématiques.
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À travers « NaturAfrica TGKS », l’Union Européenne et ses partenaires souhaitent accompagner la Côte d’Ivoire et le Libéria dans la préservation de ce paysage d’importance mondiale, tout en veillant à ce que la conservation apporte des bénéfices concrets aux populations vivant dans et autour de la forêt, lit-on dans le document.
Le partenariat « NaturAfrica TGKS » représente une opportunité historique de protéger l’une des dernières grandes forêts d’Afrique tout en construisant un avenir plus résilient et équitable pour la région, conclut la même source.