Le taux d’investissement global en Côte d’Ivoire est passé de 14,1% du PIB en 2011 à 26,2% en 2024, avec une expansion plus forte de l’investissement privé, selon les données du ministère ivoirien de l’Economie, du Plan et du Développement.
Cette performance est attribuable à l’intérêt accordé au secteur privé en tant que moteur de la croissance économique, a expliqué la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba lors d’une conférence de presse à Abidjan.
Pour la ministre, les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire demeurent «bonnes », notant que l’économie ivoirienne se montre résiliente malgré le contexte international difficile, alors que les investissements continuent d’augmenter depuis 2011.
Evoquant le taux de croissance du PIB réel, Mme Kaba a fait savoir que ce dernier s’est établi en moyenne à 8% entre 2012 et 2019, à 0,7% en 2020 du fait de la pandémie du Covid-19, avant de rebondir à 6,5% sur la période 2021- 2024.
«Le PIB par habitant a presque doublé, passant de 789.803 FCFA à 1.535.135 FCFA entre 2012 et 2023 », a enchaîné la ministre, relevant que le cadre macroéconomique reste solide avec une diminution progressive du déficit budgétaire, estimé à 4 % du PIB en 2024, contre 5,2% du PIB en 2023 et 6,8% en 2022.
«La robustesse du cadre macroéconomique se traduit également par une inflation maîtrisée à 3,5% en 2024, comparativement à 4,4 % en 2023, grâce aux initiatives visant à lutter contre la hausse des prix», a expliqué la responsable.
De plus, le risque de surendettement demeure modéré, avec un ratio de la dette estimé à 58,1% en 2023, bien en deçà de la norme communautaire de 70%, a fait savoir Mme Kaba, faisant état d’une amélioration du taux de pression fiscale, de 10,9% en 2015 à 14,4% en 2024.