La ville ivoirienne de Grand Bassam (près de 30 km d’Abidjan) a abrité récemment la première édition de l’exercice conjoint de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, baptisé « CI-SAREX 2024 ».
Initié conjointement par l’Etat-major des Armées de Côte d’Ivoire et l’Autorité Nnationale de l’Aviation Civile (ANAC), cet exercice se propose essentiellement d’évaluer le dispositif national de recherche et de sauvetage des aéronefs en détresse, rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).
Cet exercice militaire a été conçu dans le but de tester la capacité opérationnelle du Centre Secondaire de Recherche et de Sauvetage d’Abidjan et la réactivité des différentes structures impliquées dans l’exécution du plan Search and rescue (SAR) (Recherche et sauvetage), d’accroître les aptitudes du personnel pour les opérations, et d’éprouver l’interopérabilité des moyens nationaux en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, explique la même source.
Ce type d’exercice d’envergure devra contribuer à la promotion de l’image du Centre secondaire de Recherche et de Sauvetage d’Abidjan, en le positionnant comme un acteur clé parmi les Centres de Recherche et de Sauvetage de Référence en Afrique de l’Ouest, ajoute-t-on de même source.
Quelque 200 personnels militaires ivoiriens et français, paramilitaires et civils ont pris part à cette manœuvre militaire.7
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Cité par le même média, le Général de Brigade Aérienne, Roger Ehui Bléoué, sous-chef d’état-major de l’armée de l’Air, a fait part à cette occasion, de sa satisfaction de l’organisation de cet exercice, louant au passage la qualité du travail accompli par l’ensemble des participants.
«C’est une démonstration de notre capacité à agir ensemble, de manière cohérente, dans des situations d’urgence complexes. Qu’il s’agisse des forces terrestres, maritimes ou aériennes, chaque branche de nos Armées et entités a su apporter sa contribution unique et indispensable à la réussite de cette mission », a-t-il affirmé.
De son côté, le directeur général de l’ANAC, Silué Sinaly, a salué cette manœuvre militaire qui permettra non seulement de consolider les points forts mais surtout, de corriger les faiblesses afin de renforcer les capacités de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse.
Il a estimé « essentiel de tirer toutes les leçons de cet exercice afin d’améliorer nos interventions futures ».
Le Lieutenant-Colonel Théophile Guédé Doua, directeur de cet exercice, a expliqué quant à lui, que le choix de Grand-Bassam pour abriter cette manœuvre militaire est motivé par la fréquence de survols d’aéronefs évoluant dans la zone, la complexité de la végétation et le dense réseau hydrographique.