Conflit au Soudan: Le SG de l’ONU réitère son appel à la cessation des hostilités

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réitéré, lundi à New York, son appel à la cessation des hostilités au Soudan, tout en exhortant les parties au conflit à s’asseoir à la table des négociations.

“Les deux parties (l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide) doivent immédiatement s’entendre sur une cessation des hostilités », a souligné le chef de l’ONU, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Soudan.

Il a indiqué que l’accord qui en résulterait devrait se traduire par des cessez-le-feu locaux et des pauses humanitaires, qui permettraient d’ouvrir de nouvelles pistes de dialogue et de jeter les bases d’un cessez-le-feu global.

Il a également insisté sur le soutien de l’instance exécutive de l’ONU pour protéger les civils, dans le respect des droits humains et du droit international humanitaire et conformément aux engagements pris par les parties elles-mêmes. “Il incombe au premier chef aux parties au conflit de garantir la protection des civils et de s’asseoir à la table des négociations”, a-t-il dit.

Le haut responsable onusien a, en outre, appelé à l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire aux populations dans le besoin, relevant que malgré les difficultés persistantes en matière d’accès et de financement, l’ONU et ses partenaires ont porté assistance à près de 12 millions de personnes entre janvier et septembre de cette année.

“Cela va de l’eau potable, des systèmes d’assainissement et des abris, aux soins de santé et à l’éducation, en passant par la nutrition d’urgence”, a-t-il précisé.

Il a, par ailleurs, déploré le sous-financement de l’aide humanitaire dans ce pays, notant que l’appel de fonds de 2,7 milliards de dollars n’est financé qu’à 56%, alors que le niveau de financement du Plan régional d’intervention en faveur des réfugiés est encore plus insuffisant.

Antonio Guterres a, dans ce cadre, exhorté les donateurs à accroître leurs contributions et assurer un financement souple.