Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé jeudi les parties au conflit au Soudan à s’engager, de bonne foi, dans le dialogue en vue de parvenir à un cessez-le-feu durable et à un processus politique inclusif.
Dans une déclaration de presse, les Quinze ont également appelé les parties à profiter de l’occasion offerte par les « pourparlers de proximité » menés sous l’égide de l’ONU pour convenir de mesures visant à atteindre rapidement ces objectifs et à œuvrer pour une fin durable de la crise au Soudan.
Par ailleurs, les membres du Conseil se sont dits profondément préoccupés par l’escalade de la violence, notamment à El Fasher et dans ses environs, au Darfour du nord. Ils ont par la même condamné dans les termes les plus forts les attaques répétées contre cette ville et les camps de Zamzam et Abu Shouk qui accueillent les personnes déplacées par le conflit.
Dans un communiqué publié à l’occasion du deuxième anniversaire de ce conflit entre les forces régulières armées et les forces de soutien rapide, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné que plus de 30 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire et la moitié de la population de ce pays, soit environ 25 millions de personnes, souffre de la faim.
Il a, en outre, exhorté les parties au conflit à cesser immédiatement les hostilités et à s’engager dans un processus politique inclusif pour restaurer la paix et la stabilité dans l’ensemble du Soudan.
Le chef de l’ONU a enfin jugé urgent de déployer des efforts politiques globaux, revitalisés et bien coordonnés pour remédier à la situation actuelle. « En tant que communauté internationale, nous devons trouver des moyens d’aider le peuple soudanais à mettre fin à cette catastrophe innommable et à mettre en place des dispositions transitoires acceptables », a-t-il insisté.
Avec MAP