Le Cameroun envisage de confier la gestion de ses parcs naturels à des opérateurs privés pour améliorer l’expérience des visiteurs au niveau de ces lieux d’attraction touristique.
“Les parcs nationaux sont des leviers importants pour générer des ressources essentielles à l’État, notamment à travers l’écotourisme”, a indiqué récemment le ministre camerounais des Forêts et de la Faune, cité par des médias locaux, notant que le processus de transfert de la gestion des parcs naturels à des acteurs privés était en cours.
Le ministre a appelé à repenser l’approche locale en matière de gestion de ces lieux et “passer d’une gestion directe par le ministère à un modèle de gestion en partenariat avec le secteur privé”.
Cette initiative, poursuit-il, était déjà expérimentée dans le parc national de Campo Ma’an, dans la région du Sud, réputé pour abriter une importante population de gorilles, faisant état du bon fonctionnement de ce partenariat avec un acteur privé.
Rappelant que d’autres pays africains comme le Kenya, la Tanzanie ou le Botswana ont déjà opté pour ce modèle, le ministre a souligné l’importance de construire des routes d’accès, d’aménager les sites et de former le personnel d’accueil pour ériger le Cameroun en une destination éco-touristique.
Le Cameroun compte de nombreuses aires protégées, dont une vingtaine de parcs nationaux, au moins six réserves et plusieurs sanctuaires de faune.
Ce pays d’Afrique centrale table sur la dynamisation de son secteur touristique qui contribue, selon des chiffres officiels, à hauteur de 4,1 % au produit intérieur brut (PIB) et génère environ 15 % des emplois, directs et indirects.
Avec MAP