Le gouvernement burkinabè a inauguré l’Observatoire d’aménagement numérique (OAN), une plateforme dédiée à la collecte, l’analyse et la cartographie des données sur les infrastructures numériques du pays, afin d’orienter les politiques publiques en matière de connectivité et de développement digital.
La mise en place de cet outil s’inscrit dans le cadre les efforts des autorités burkinabè pour réduire la fracture numérique dans le pays, ce qui permettra aux acteurs publics et privés de coordonner leurs actions pour un aménagement numérique harmonieux, optimiser les investissements, éviter les doublons dans les travaux d’infrastructures et offrir aux citoyens un meilleur accès aux services de télécommunications, selon le ministère de la Transition digitale.
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Cette plateforme, qui crée les conditions d’une régulation moderne, contribuera à l’harmonisation et à la transparence dans la mise en œuvre des projets d’aménagement numérique, a expliqué la ministre chargée de la Transition digitale, Aminata Zerbo, cité par des médias locaux, ajoutant que cet outil « incarne notre souveraineté numérique ».
Dans ce sillage, le gouvernement avait annoncé, fin septembre dernier, un projet de 25 milliards de francs CFA (44,36 millions USD) visant à connecter 750 zones blanches en 2025, dans le cadre du programme « zéro zone blanche » à l’horizon 2027.
Au total, 1.700 zones ont été identifiées, dont 138 couvertes en 2024 et 283 en 2022.
Cette couverture des zones blanches s’inscrit également dans une stratégie nationale visant une couverture haut débit de 100 % d’ici 2030.
Les autres axes de cette stratégie portent sur la promotion du partage d’infrastructures, le renforcement du backbone national, le développement de la fibre optique à domicile et l’accroissement des investissements dans les infrastructures numériques.

