Après des années de crise politique sans précédent, les citoyens sénégalais ont massivement investi les bureaux de vote dès l’aube, le Dimanche 24 mars 2024, tant sur le territoire national qu’à l’étranger, soulignant l’importance capitale de ces élections pour l’avenir du pays. Le verdict populaire a été sans appel : Bassirou Diomaye Faye, le jeune prétendant à la magistrature suprême, a été plébiscité dès le premier tour pour devenir le cinquième président de la République du Sénégal. Cette ascension fulgurante, anticipée par les sondages et confirmée par l’engouement populaire, a été prédite avec assurance par Ousmane Sonko, figure de proue du mouvement, après avoir accompli son devoir électoral à Ziguinchor.
Sur les 7,3 millions d’électeurs convoqués aux urnes, un choix devait être fait parmi les 19 candidatures validées par le Conseil constitutionnel. Les premières tendances, corroborées par l’analyse d’experts, attribuent à Bassirou Diomaye Faye une victoire écrasante, avec des scores oscillant entre 54 % et 60 %. À 00h24, seize des dix-neuf prétendants à la présidence ont déjà adressé leurs félicitations au plus jeune président que le Sénégal ait connu.
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Malgré certaines irrégularités observées durant le processus électoral, et en dépit des sacrifices consentis par de nombreux défenseurs de la démocratie, la population sénégalaise, dont la maturité politique et l’attachement à la démocratie ne sont plus à démontrer, ainsi que le charismatique Ousmane Sonko, écarté de la course de manière controversée, sortent grandis de ce scrutin historique. Une mobilisation sans précédent, avec un taux de participation qui pourrait excéder les 60 %, principalement portée par la jeunesse qui représente plus de 70 % de la population, a envoyé un message clair : le candidat du changement a remporté une victoire indiscutable face à un système acharné à défendre ses intérêts au détriment de ceux du peuple.
Le nouveau président élu, Bassirou Diomaye Faye, est d’ores et déjà confronté à d’immenses défis et à des attentes fortes de la part des Sénégalais. Pour la première fois dans l’histoire politique du pays, un scrutin présidentiel s’est tenu sans que le président sortant ne soit candidat à sa propre succession. Les Sénégalais ne ménageront pas leur nouveau chef d’État. C’est pourquoi la construction de la nation doit être une entreprise collective, dont le succès se mesurera à l’aune des valeurs institutionnelles, de l’amélioration des conditions de vie et de la lutte contre le chômage.
Bassirou Diomaye Faye, président de tous les Sénégalais, hérite de la lourde tâche de réunifier un pays profondément divisé sous le règne de Macky Sall. Conscient des nombreux chantiers qui l’attendent, il a exprimé sa détermination dès son vote à Ndiaganiao. Le nouveau président, figure de l’anti-système et de la lutte contre la corruption, devra actionner de multiples leviers pour mener à bien sa mission de conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.
La coalition qui a soutenu Bassirou Diomaye Faye dans cette victoire historique dispose d’un vivier de talents capables de gérer le pays avec compétence, complété par des experts recrutés sur appel à candidature et un soutien renforcé au secteur privé local. Cette coalition XXL, riche en ressources humaines qualifiées et animée par un patriotisme fervent, est prête à propulser le Sénégal vers la bonne gouvernance, le progrès et l’excellence.