Le gouvernement béninois a confirmé, mercredi, dans un nouveau bilan la mort de 54 militaires dans une attaque coordonnée menée récemment par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) contre deux postes avancés dans le nord du pays.
Dans une déclaration à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a précisé que l’attaque du 17 avril dernier contre les postes militaires de Banikoara et Koudou, dans le département de l’Alibori, avait coûté la vie à 54 soldats béninois.
L’attaque avait été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à al-Qaïda, dans un communiqué diffusé deux jours plus tard.
Un précédent bilan donné par des médias faisait état d’au moins huit soldats morts et d’une dizaine d’autres blessés.
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Face à ce drame, le porte-parole du gouvernement a mis en garde contre l’effet recherché par les assaillants qui entendent « humilier notre pays, à saper le moral de nos troupes et du pays lui-même « .
Les attaques terroristes se sont propagés au nord du Bénin depuis ses voisins du Burkina Faso et du Niger, pays frappés aussi par des groupes armés affiliés à l’organisation Etat islamique ou à Al-Qaïda.
En janvier 2022, le Bénin a déployé près de 3.000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre de l’opération « Mirador », avant de recruter 5.000 soldats supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le nord.
Début janvier, 28 militaires béninois avaient été tués dans une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.