Le Kenya a été épinglé jeudi par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour non-conformité à son code, une décision pouvant entraîner des sanctions à l’encontre de ce pays d’Afrique de l’Est dès le mois d’octobre.
Dans un communiqué, l’AMA précise qu’à défaut de mesures correctives d’ici fin septembre, le Kenya se verra retirer la possibilité d’accueillir des compétitions régionales, continentales ou mondiales durant toute la période de non-conformité.
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Les représentants kényans perdront également leur éligibilité pour siéger dans des instances dirigeantes de l’AMA, dont le siège est établi à Montréal.
« Il est toujours regrettable qu’un signataire du Code mondial antidopage soit déclaré non conforme », a souligné le directeur général de l’AMA, Olivier Niggli, ajoutant qu’« il est essentiel que toutes les organisations antidopage respectent les mêmes standards élevés que ceux exigés des athlètes ».
Le comité exécutif de l’AMA a statué sur ce cas après avoir relevé, lors d’un audit effectué en mai 2024, que le Kenya n’avait pas satisfait à certaines exigences essentielles.
