Les réserves internationales de l’Angola ont augmenté de 6% à 15,6 milliards de dollars en 2024, contre 14,7 milliards de dollars enregistrés en 2023, a révélé lundi la Banque centrale.
Ces réserves peuvent être utilisées pour faire face aux obligations internationales, telles que le paiement des importations, des dettes extérieures et d’autres dépenses en devises étrangères, jouant ainsi un rôle important dans la stabilité économique du pays, souligne la banque dans une note.
Lire aussi : Afrique du Sud : Le FMI revoit à la baisse la croissance du PIB…
Elles contribuent aussi à maintenir la confiance des investisseurs étrangers et leur capacité à investir dans des devises étrangères pour faire face à des chocs économiques ou à des crises financières.
Les réserves de change en Angola ont atteint en moyenne 20 milliards de dollars de 2011 à 2022, avec un sommet historique de 34 milliards de dollars en 2013.
Les réserves internationales d’un pays sont des actifs financiers tels que les réserves de dollars, d’euros, d’or et d’autres devises contrôlées par la banque centrale, ainsi que les titres de dette souveraine d’autres pays.
L’Angola est l’un des pays africains les plus dépendants du pétrole, qui représente 28,9 % du PIB et 95 % des exportations. La diversification économique reste difficile à atteindre tant que la production de pétrole diminue et que la décarbonisation mondiale se profile à moyen terme.
Après des remboursements de dette de 18 milliards de dollars en 2023 et de 14 milliards de dollars en 2024, le profil de remboursement de la dette devrait diminuer à l’avenir, ce qui permettra de dégager une plus grande marge de manœuvre budgétaire.
Le Fonds monétaire international partage cette perspective positive sur les risques de l’Angola, prévoyant dans son dernier rapport une baisse de 14 points de pourcentage du ratio dette/PIB en 2024, de 84 % à 70 %.