Un nouveau syndicat du crime cible les femmes dans les centres commerciaux de plusieurs provinces d’Afrique du Sud, a averti lundi le Service de police sud-africain (SAPS).
«Nous enquêtons actuellement sur un nouveau syndicat du crime dangereux qui s’en prend aux femmes, les considérant comme des cibles faciles et vulnérables», a déclaré aux médias la porte-parole de la police, Athlenda Mathe.
Cet avertissement fait suite à la recrudescence du nombre d’enlèvements signalés en Afrique du Sud au cours des trois premiers mois de 2025. Les dernières statistiques annoncées par la police révèlent que les enlèvements ont augmenté de 6,8 % sur un an, passant de 4 279 au cours des trois premiers mois de 2024 à 4 571 durant la même période de cette année, ce qui équivaut à 51 enlèvements par jour.
Lire aussi : Gaz naturel : levier de transition énergétique pragmatique pour l’Afrique
Le nombre d’enlèvements et des assassinats en Afrique du Sud est une préoccupation majeure pour les autorités sud-africaines, qui semblent être impuissantes de venir à bout de la crise de la criminalité dans le pays.
Dans le continent, l’Afrique du Sud détient le record de criminalité, ce qui en fait le pays le plus dangereux en Afrique. Le Nigéria et l’Angola suivent, se classant respectivement deuxième et troisième.
L’Afrique du Sud a enregistré près de 6800 meurtres au cours du premier trimestre 2024, selon le ministère de la Police, qui précise que plus de 17 000 enlèvements ont eu lieu dans le pays durant l’année dernière.