Afrique du Sud: Sept personnes, dont un enfant, abattues à Johannesburg (police)

Une fusillade de masse perpétrée, aux premières heures de dimanche à Orange Farm, dans la banlieue de Johannesburg, a fait sept morts, dont un garçon de trois ans, a révélé le Service de police sud-africain.

La tragédie, qui s’est produite dans le quartier informel de Mokokotlong, a été provoquée par une altercation dans une taverne locale et s’est terminée par le suicide du suspect, a précisé la porte-parole provinciale de la police, Brenda Muridili.

L’incident a commencé lorsqu’un homme s’est rendu dans une auberge locale pour acheter de l’alcool, mais l’a trouvée fermée. Une dispute s’en est alors suivie entre le client et le propriétaire de la taverne, explique la même source.

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Lors d’un échange de coups de feu, le propriétaire de l’auberge aurait suivi le client jusqu’à sa résidence, souligne Mme Muridili, notant qu’il est ensuite entré dans la maison et a ouvert le feu sur les membres de la famille. «La fusillade a fait sept morts, dont cinq membres de la famille, un voisin et un ami», précise-t-on.

Et d’ajouter que quatre personnes ont survécu à l’attaque, dont un homme de 31 ans et un garçon d’un an, qui ont été blessés et transportés d’urgence à l’hôpital.

Après la fusillade, le suspect se serait rendu à son domicile à Evaton, où il aurait retourné l’arme contre lui, a indiqué la police, notant qu’il a été transporté d’urgence à l’hôpital mais a été déclaré mort à son arrivée.

Des experts sud-africains avaient auparavant mis en garde contre la hausse inquiétante des meurtres de masse en Afrique du Sud ces dernières années et l’utilisation accrue d’armes à feu par les criminels.

Quelque 6.198 meurtres et 9 000 viols ont été recensés entre avril et juin 2024 en Afrique du Sud, des chiffres alarmants qui attisent le sentiment d’insécurité dans ce pays d’Afrique australe, selon le ministère de la Police.

Le vice-ministre de la Justice, Andries Nel, a reconnu la semaine dernière que le crime organisé généralisé en Afrique du Sud est un sujet de grave préoccupation, car il sape la croissance économique du pays et freine les investissements étrangers.